Eglise Notre Dame de Montferrand

Etude de définition puis Mission de maîtrise d’œuvre de base, décomposée en 5 phases de réalisations.

Le programme commencé en 2004 consistait à mettre en lumière de l’église Notre Dame, la maison de l’Apothicaire, la maison de l’Éléphant, et les rues adjacentes. La fin des mises en lumière s’est terminé en 2012 suite à une campagne de restauration des façades.

L’église est classée monument historique. Le projet a été conçu pour qu’aucun appareil ne soit fixé sur l’édifice ; les sources sont couplées à l’éclairage public ou posées sur plots béton au niveau des galeries et balcons. L’installation est entièrement faite avec des projecteurs miniatures à leds. Après des essais sur la pierre volcanique, deux couleurs ont été retenues,  le blanc froid et le bleu cyan, qui opposées, font vivre les gargouilles et les pierres. L’esprit du projet est de théâtraliser les gargouilles du haut en bas de l’édifice. En les révélant par deux lumières latérales de teintes différentes, cela accentue leur dualité mais révèle surtout la finesse de leurs détails. L’édifice étant très enclavé dans le tissu urbain, le concept est de redessiner ses lignes caractéristiques, que sont son clocher vu de très loin, ses arêtes de toiture, et les arcs des vitraux. Ainsi à des kilomètres on retrouve sa silhouette, et de près les gargouilles racontent une histoire nocturne

La promenade aux pieds des remparts est jalonnée de blocs de granit, zone d’assise plantée, le long d’emmarchements linéaires. Le projet lumière ponctue ces séquences, allant jusqu’à «suréquiper» cette zone de toutes les attentions, à la manière d’un salon urbain. Le sol blanc, l’assise, la végétation et l’amorce des marches sont parsemés de lumière.  Entre ces espaces, des zones de pénombre, juste touchés par l’éclairage public de l’autre côté de la rue ; ces entre-deux amènent le promeneur à regarder le mur du rempart sur lequel pourront se dérouler trois bannières, éclairées depuis les «mâts lances».